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 Histoire de la Easy

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Fred
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MessageSujet: Histoire de la Easy   Histoire de la Easy Icon_minitimeSam 25 Aoû - 9:49

Entraînement

Entre 1942 et 1944, les hommes de la Easy Company du 506 PIR de la 101st Airborne Division s'entraînent aux terrains de Toccoa en Géorgie sous les ordres du 1er Lieutenant Herbert Sobel.
La Easy Company est envoyée en Angleterre quelque temps avant le débarquement de Normandie, afin de poursuivre en Europe l'entraînement des forces militaires destinées à l'invasion dans le cadre de "l’Opération
Overlord".


5 juin 1944 à 00 :00

Le départ de la Compagnie est ordonné : la Easy sera parachutée en Normandie dans le cadre de l'Opération Overlord au Sud de Sainte-Mère-L'Eglise et a pour objectif de détruire tout système de communication ennemi et de capturer lesprincipaux carrefours de la zone, bloquant ainsi les renforts allemands se dirigeant vers la plage de débarquement du secteur d’Utah Beach, au Nord-Est de Carentan, zone de débarquement de la 4ème Division d'Infanterie américaine. Le décollage des avions est prévu pour la fin de l'après-midi.
Quelques heures avant l'embarquement, toute l'opération est annulée : elle est repoussée au lendemain, le mardi 6 juin car une grande tempête fait rage en Normandie et dans la Manche, telle qu'on n'en a jamais vu depuis des années. Toutes les unités parachutistes et amphibies sont bloquées en Angleterre, mais ce n'est que partie remise.


6 juin 1944 à 00 :00

Cette fois, c'est la bonne : une légère amélioration du temps au-dessus de la Manche et l'ordre peut à nouveau être donné. La Easy embarque dans les Douglas C-47. Les hommes ont reçu pour l'occasion des médicaments contre le mal de l'air et également des "criquets", deux lames de métal qui, en se tordant, émettent un clic-clac. Les soldats américains devaient, lorsqu'ils étaient seul et qu'ils entendaient un bruit à proximité, sortir leur criquet et émettre ce son : "clic-clac". La réponse à ce clic-clac devait être uniquement deux clic-clac, autrement le bruit provient d'un mouvement ennemi et dans ce cas, il vaut mieux ou déguerpir ou envoyer une rafale dans la bonne direction.
C'est ainsi que de nombreux soldats américains purent rejoindre leurs amis et reformer des groupes quand ils étaient perdus. Une autre solution pour
connaître l'identité de celui qui se trouve à proximité : dire thunder !(tonnerre). La réponse exacte et qui vous permettait de connaître l'identité de la personne devait être flash ! (foudre). Cette dernière solution est néanmoins peu discrète et ce genre de mot de passe était changé environ tous les 3 jours, sauf pour flash-thunder qui n'a été utilisé que dans la journée du 6 juin 1944 en règle générale.


6 juin 1944

Quelques heures plus tard, dans la nuit et au-dessus de la France, la FLAK ouvre le feu. Très dense dans le secteur du Cotentin, elle perturbe de nombreux pilotes américains formés à la hâte et de nombreux parachutages sont totalement manqués, certains parachutistes étant arrivés à plus de 20 km de leur zone de ralliement. La E-Company n'est pas épargnée par ces mauvais parachutages et beaucoup de soldats ne retrouvèrent pas leur zone de ralliement. Il fallut quelques jours pour que les survivants de ces parachutages rejoignent leur compagnie.
Le Lt. Richard Winters,le commandant en second de la Easy fut parachuté à l'Est de Sainte-Mère-Eglise, à peu près une demi-heure avant l'arrivée des hommes du 506 PIR de la 82nd division aéroportée américaine qui devaient être parachutés dans cette zone. Il y avait à Sainte-Mère-Eglise une batterie de FLAK de 88 mm qui comprenait plus d'hommes et de puissance de feu que la 91ème Division d'Infanterie allemande sur place. La présence de cette batterie a été la cause des problèmes rencontrés par les pilotes des avions américains pour effectuer les parachutages. L'avion du 1er lieutenant Meehan (commandant de la Easy) est abattu au dessus de Beuzeville au Plain et il trouve la mort avec tout le « sitck » de paras dans ce crash.
Le premier soldat américain que Winters trouva après son parachutage est un sergent de la Fox Company. Le lieutenant Winters decide de marcher vers le Sud et rejoint quelques temps après certains de ses hommes dont William Guarnere, Donald Malarkey et également deux soldats de la 82ème Airborne qui avaient eux aussi manqué leur parachutage. Plus tard dans la nuit, Winters tombe sur une patrouille allemande à l'intersection des routes D423 et D115. C'est à ce moment que William Guarnere ouvre le feu sans en avoir reçu l'ordre, d'où son surnom : "Wild Bill" ("Bill le Sauvage"). Après un court mais violent combat, les Américains sont maîtres de la situation, sans aucun blessé de leur côté.


Les canons du Manoir de Brécourt

Histoire de la Easy Band_of_brothers_canons_manoir_brecourt

Peu après, les soldats sous le commandement du Lieutenant Winters reprennent leurs marches et atteignent à l'aube une ferme où se trouvent la plupart des hommes de la Easy. Dans la ferme Winters reçoit l'ordre d'attaquer une batterie allemande proche du Manoir de Brécourt, située à quelques kilomètres à l'Ouest de Utah Beach. La batterie était composée de 4 canons allemands de 105 mm qui ouvraient le feu sur la plage de Utah Beach, où le débarquement de la 4eme division d’infanterie se poursuivait, et elle était protégée par des mitrailleuses allemandes MG-42 et par une cinquantaine de soldats allemands qui avaient construit des réseaux de tranchées. Avec une grande intelligence et sous une couverture de mitrailleuse calibre 30, Winters et ses hommes se lancent à l'assaut et détruisent les canons l'un après l'autre et se retirent en ayant de leur côté deux tués, dont John D. Hall,quelques blessés et après avoir tué environ une vingtaine de soldats allemands.


Carentan

Le 506ème Régiment d'Infanterie Parachutiste de la 101st Division américaine entreprend une série de manœuvres dans la nuit du 11 au 12 juin autour de Carentan et attaque le 12 au matin la ville par le côté Est, par une route qui forme un T avec celle qui prend la direction de Perriers (vers le Sud) où les habitations abritaient des allemands. La ville de Carentan devait être impérativement prise car c'est le carrefour principal reliant le Cotentin au Calvados et les chars Alliés devaient passer par la ville avant d'attaquer Cherbourg, un des grands objectifs de la bataille de Normandie à cause de son port en eau profonde qui peut accueillir des bateaux de fort tonnage et permettant ainsi un déchargement du matériel plus rapide et plus important. Certaines des habitations de Carentan portent encore aujourd'hui les traces de la bataille.
Lorsque les Allemands ouvrent le feu sur les soldats américains, un combat de rue très violent débute. Les snipers allemands et américains s'en donnèrent à coeur joie et le combat est toujours à la limite du corps à corps. Les habitations abritent des civils français qui n'ont malheureusement pas tous échappé à la mort à la suite des bombardements et des combats. Peu après le début de l'attaque par la Easy, lorsque les Américains commencent à contrôler une partie du secteur, les artilleurs allemands bombardent le quartier avec leurs canons.

Histoire de la Easy Carent10

Lorsqu'une grande partie du secteur est sous contrôle américain, le Lieutenant Winters est touché à la cheville par une balle de sniper allemand dans une rue de Carentan. Lors de son passage à l'infirmerie, Winters découvre le Pvt Blithe qui était devenu aveugle lors du combat. Winters discute avec lui à propos de cet aveuglement nerveux et dans les minutes qui suivent, Blithe retrouve de nouveau la vue. Winters était à ce moment le chef de la Easy Company, car le Lieutenant Thomas Meehan n'avait pas donné signe de vie depuis le début de l'invasion. Les autorités militaires alliées n'ont découvert que quelques jours plus tard le corps de Meehan et de sa section tués dans le crash de leur avion, touché par la Flak le 6 juin aux premières heures du Jour J.


Bloody Gulch

Après avoir pris Carentan, les ordres de la Easy sont les suivants : "attaquer en direction de l'Est, vers un terrain peu élevé, la colline numéro 30, secteur du 501ème PIR". En fait, la Easy du 506ème est allée à
partir de la partie Ouest de Carentan vers la partie Sud, près du village de Douville dont les terrains alentours seront après les combats surnommés "Bloody Gulch".
C'est dans Douville que la Easy passe la nuit du 12 au 13 juin et doit faire face à une grosse résistance allemande composée du 17ème Division Panzer
Grenadier SS et des éléments du 6ème Régiment de parachutistes allemands (Fallschirmjäger). En effet, les Américains devaient protéger Carentan de toute incursion ennemie et avaient reçu l'ordre d'établir une ligne de défense au Sud de Carentan. Avant de pouvoir s'installer, les soldats US ont essuyé un feu nourri de la part des soldats allemands cités ci-dessus et se sont repliés derrière une large haie.
Au petit matin, peu après cinq heures du matin, les Allemands ont lancé une forte contre-attaque appuyée des chars et différents véhicules blindés. Les
Compagnies D et F ont battues en retraite peu après le début de la bataille,laissant les flancs de Richard D. Winters et de sa compagnie exposés à l'ennemi. Quelques hommes des compagnies D et F ont tout de même rejoint le front. La compagnie F a battu en retraite car elle ne disposait que d'un
armement insuffisant face à l'ennemi.
Ce n'est que vers 14H00 que les renforts de chars américains arrivèrent. Il
s'agissait du 2nd Armored Infantry Regiment suivi du 3ème Bataillon du 41ème Armored Infantry Regiment. Certains soldats américains étaient si heureux de voir les renforts de chars Sherman arriver qu'ils en pleurèrent, d'autres sont venus embrasser les chars en remerciement. Les Allemands rompirent rapidement la ligne de contact et quittèrent leurs emplacements pour attaquer les Shermans mais lorsque ces derniers ont accéléré vers les positions allemandes, les soldats SS ont définitivement abandonné la colline numéro 30.


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MessageSujet: Re: Histoire de la Easy   Histoire de la Easy Icon_minitimeSam 25 Aoû - 10:06

Opération Market Garden

Cette opération débute en septembre 1944 et a nécessité la présence de beaucoup plus de divisions aéroportées que lors de l'opération Overlord. Avant d'être parachutés, les soldats de la E-Company rencontrent par hasard le premier Commandant de la Easy Company, Herbert Sobel, toujours Capitaine, qui effectuait des vérifications de livraisons dans leur base.
La Easy est donc une fois de plus parachutée mais cette fois-ci elle est composée de nouvelles recrues, des "bleus" chargés de remplacer les pertes
qu'avait subit la E-Company en Normandie. Contrairement aux parachutages de Normandie le Jour J, les aviateurs Alliés n'ont pas rencontré en Hollande la FLAK allemande qui est restée en règle générale muette. Les hommes de la Easy passent la nuit entre Son et Eindhoven dans la ville de Bokt avant d'entrer à Eindhoven. A l'entrée de cette dernière, deux canons allemands de 88 mm ouvrent le feu sur les Compagnies F, H et I. La Compagnie F riposte et détruit les deux canons allemands avec des lance-grenades et des mortiers de 60 mm.


Nuenen

Quelques jours plus tard, des éléments de la Easy Company et de la compagnie F sont envoyés près de la localité de Nuenen afin de repérer la résistance allemande au Nord-Est en dehors d'Eindhoven. Ils sont embarqués sur des chars Britanniques Cromwell. Les Alliés rencontrent des Panzers allemands et doivent peu après battre en retraite. Les Allemands ont reprenent la ville et Denver "Bull" Randelmann de la Easy Company se retrouve isolé dans une grange de la ville, alors aux mains des forces ennemis. Un soldat allemand venu fouiller cette grange, découvre le parachutiste américain et un combat de baïonnettes s'engage entre les deux hommes. "Bull" gagne son duel. Heureusement pour lui, les Allemands en dehors n'entendent rien et il s'échappe de la ville le lendemain et est récupéré par des troupes américaines alors en reconnaissance.
Le Régiment de la Easy, le 506ème de la 101st Airborne Division américaine,perdit durant l'Opération Market Garden 180 soldats et eut 560 blessés. La 101eme dans sa totalité perdit 750 soldats et eut 21000 blessés à Arnhem. La 1ère Division Aéroportée Britannique accusa la perte de près 8000 soldats. Le plan stratégique de Market Garden est un échec et il ne permit pas de terminer la guerre à Noël comme Montgomery l'avait prévu.


4 octobre 1944

Dans la nuit du 4 au 5 octobre, lors d'une patrouille américaine dans le secteur de Randwijk, un des hommes de la E-Company est blessé par l'explosion d'une grenade allemande. Il est rapidement rapatrié à l'endroit où le reste des éléments de la Easy passent la nuit et, aussitôt, une mission de petite contre-attaque s'organise. Winters mène au devant de ses hommes et il repère une mitrailleuse allemande, postée au sommet d'une butte. Il part seul en éclaireur, escalade la butte sur le flanc de la mitrailleuse et s'en approche. Sur son chemin, il rencontre deux soldats allemands ; il y a un échange de grenades à main et tout le monde se plaque au sol pour se protéger des explosions. Winters se rend compte qu'il n'a pas dégoupillé sa grenade ; il se met aussitôt à l'abri de l'autre côté du chemin au sommet de la butte et tue les deux soldats allemands avec son fusil M1 Garand.

Histoire de la Easy Photo5

Winters reprend contacte avec ses hommes qu'il avait laissé en aval de la butte puis ils se rendent tous de l'autre côté, vers la mitrailleuse allemande MG42. Winters attaque de manière très efficace la mitrailleuse avec les éléments de la Easy puis ils se retirent, en ayant un tué, dans un espace en forme de cuvette encadré par des remparts de terre, après avoir tué les Allemands autour de la MG-42.


5 octobre 1944

Le lendemain, le 5 octobre 1944 au petit matin, Winters réalise, alors qu'il est resté dans cette cuvette toute la nuit avec ses hommes, qu'ils sont tous des cibles faciles à cet endroit et dès que les Allemands s'en rendront compte, ils attaqueront en force. Il décide alors d'attaquer le premier, en direction de la mitrailleuse, prise d'assaut la veille. Les ordres sont les suivants : tous les hommes se mettent en route lorsque le fumigène lancé par Winters s'allume tandis que l'équipe du mortier avec Donald Malarkey et Skip Much notamment ouvre le feu de l'autre côté de la butte où se trouveraient les supposées positions allemandes. Après avoir lancé le fumigène, Richard Winters s'élance mais la grenade met du temps à s'enclencher, les quelques soldats de la Easy suivent leur chef avec une dizaine de secondes de retard.

Histoire de la Easy Bob4210

Winters arrive au sommet de la butte et découvre une compagnie entière de soldats SS en train de camper. Il n'hésite pas une seule seconde : il ouvre le feu. Déboussolés et pris par surprise, les soldats allemands n'ont pas le temps de comprendre ce qui leur arrive quand déjà le reste de la Easy rejoint leur Capitaine. Un véritable "lâché de volailles" pour les Américains qui voient devant eux une centaine de cibles. Une deuxième Compagnie de SS arrive pour aider la première mais ils sont immédiatement arrêtés par les tirs du peloton, d'autant plus que Winters fait demander par radio le soutien d'un tir d'artillerie qui tue encore d'autres allemands et fait fuir les survivants. Ces derniers tentent de répondre et ouvrent le feu avec leurs canons de 88mm:quelques soldats américains sont blessés.
La victoire est sans appel les Allemands se sont enfuis en laissant plusieurs dizaines de leurs camarades tués ou gravement blessés. Onze d'entre eux sont capturés. Les Américains de leur côté dénombrent un mort et 22 blessés. Après le combat, Winters est élevé par le Colonel Sink au grade de chef de Bataillon. Ce dernier apprend aux Capitaines Winters et Nixon que le Major Oliver Horton, Commandant du troisième Bataillon a été tué par l'ennemi. En effet son PC (près de la station de chemin de fer de Opheusden) a été pris sous les tirs allemands alors qu'il y organisait la défense de son Poste de Commandement et il fut mortellement blessé. Le commandement de la Easy revient alors au Lieutenant Frederick T. Heyliger.


Mission de sauvetage

Les Britanniques ont perdu près de 8000 hommes durant la bataille d'Arnhem et certains d'entre eux étaient toujours, depuis le mois de septembre, isolés de l'autre côté du Rhin. La Easy est chargée, le 17 octobre 1944, de rapatrier de l'autre côté du Rhin 120 soldats Anglais, qui se cachaient à quelques kilomètres à l'Ouest d'Arnhem. Ces fugitifs ont vécu pendant un mois isolés avec la peur constante d'être capturés par les Allemands. Leur chef, le Colonel Dobey, a traversé le Rhin à la nage sans se faire remarquer par les Allemands et a appellé à la rescousse la 101eme aéroportée américaine. Cette opération est l'une des plus réussie dans la catégorie "missions de sauvetage" de la Seconde Guerre Mondiale. Elle permit à près 120 soldats Alliés d'échapper à la mort. Il n'y eut pas un seul coup de feu tiré. Les éléments de la Easy qui ont participé à l'opération reçurent une
"Battlefield Citation".
Le Lieutenant Frederick T. Heyliger fut après la mission de sauvetage,gravement blessé par une sentinelle américaine fraîchement arrivée et qui a tiré sur son supérieur. Il l'avait confondu avec un soldat allemand.


Vers Bastogne

Le capitaine Winters a été ensuite envoyé à Paris en permission. Après cette permission, la Easy Company a été envoyée en renfort le 17 décembre 1944 à Bastogne dans les Ardennes depuis leur base de Mourmelon, car les Allemands des 1ère et 6ème Divisions Panzer SS avaient attaqué et enfoncé la ligne de défense américaine du secteur composée des 4ème et 28ème Divisions d'Infanterie, dans le cadre de leur Opération Nordwind.
A leur arrivée à l'entrée de la forêt de Bastogne, les soldats de la E-Company ont rencontré des blessés américains qui revenaient du front. Les hommes de la Easy manquaient de munitions, n'avaient pas d'habits d'hiver et risquaient de manquer de vivres. L'artillerie de soutien du 506 PIR manquait également de munitions jusqu'au 23 décembre après l'approvisionnement par avions qui lui apporta notamment les munitions pour l’obusier Howitzer de 75 mm.


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MessageSujet: Re: Histoire de la Easy   Histoire de la Easy Icon_minitimeSam 25 Aoû - 10:12

Bastogne

La Easy souffre énormément du froid pendant la bataille de Bastogne et le brouillard constant a empêché l'US Air Force d'effectuer des parachutages de vivres et de munitions et quand la météo était plus clémente, les largages s'effectuaient au-dessus des positions allemandes.
Les hommes de la Easy Company devaient défendre la ville de Bastogne et s'étaient pour cela regroupés dans le Bois Jacques. Il y ont creusé leurs trous de souris et ont attendu l'ennemi qui bombardait sans arrêt leurs positions. La 101st Airborne Division a reçu une citation d'unité présidentielle pour ses états de service à Bastogne. Cette division est restée sur place, n'a pas reculée, et bien qu'encerclée, elle a retenu les Allemands qui opéraient leur dernière attaque de grande envergure, l'Opération Nordwind.


Le Bois Jacques

Richard Dick Winters est élevé au grade de Major et est placé à la tête d'un des Bataillons du 506ème Régiment de la 101ème Airborne Division. La Easy
Company est passée sous le commandement du Lieutenant Dike, un homme qui n'était presque jamais aux côtés de ses hommes, qui disparaissait lors des bombardements et qui n'assistait pratiquement à aucun briefing. Mais Dike avait des relations à l'Etat-Major américain et il avait fait la demande de commander une compagnie au combat.
Le 1er Sergent Carwood Lipton durant la première moitié de janvier 1945 montre sa grande maîtrise de chef de section durant le combat du Bois Jacques au nord de la ville de Bastogne devant Foy en Belgique. Lipton a souvent remplacé le, Lieutenant Dike, qui n'accomplissait pas son devoir au sein de la Easy Company.
Regroupés dans le Bois Jacques après les difficiles combats près de Bastogne, les hommes de la Easy Company se reprochent de la ville Belge de Foy et creusent dans une forêt à proximité leurs trous de souris. Leurs positions sont terriblement bombardées par les mortiers et les « 88 » allemands. Parmi tous les blessés et les morts du côté américain, deux personnages voient une de leur jambe être arrachée par des éclats d'obus : Joe Toye et William Guarnere. Le Lieutenant Lynn "Buck" Compton, très attaché à ce que ses hommes gardent le moral et soient en bonne santé, a découvert les deux blessé et fut évacué quelques temps de la ligne de front, a ce moment la Easy est durement choqué par cette scène.


L'attaque de Foy

Le 13 janvier 1945, la Easy lance l'assaut sur la ville de Foy. Il avait neigé pendant une longue période et les hommes s'enfoncèrent profondément dans la neige. Le maître mot de cette attaque était la vitesse : les assaillants ne devaient pas s'arrêter et les Allemands seraient alors pris par surprise. Mais Dike demande à ses hommes, en plein milieu d'un champ à découvert, de s'arrêter. Ils deviennent alors de cibles faciles pour les défenseurs allemands. Winters, assistant à la scène depuis la forêt, ordonne au Lieutenant Ronald Speirs de prendre le commandement de Dike et de mener l'assaut. Il effectua alors une course légendaire, seul, depuis la forêt jusqu'au centre ville, sans être touché, ce qui lui valu l'admiration de ses hommes du Second Bataillon du 506ème Régiment pour sa compétence et pour son extraordinaire courage.

Histoire de la Easy Band_of_brothers_ronald_speirs

La Easy attaqua la ville par l'Ouest et la compagnie I du troisième bataillon attaqua au Nord au dessus de la grande route. Speirs traversa la ville occupée par des centaines de soldats allemands en déroute dans le but de trouver les hommes de la compagnie I. Une fois le contact établit, Speirs fit marche arrière, retraversa les positions allemandes toujours sous les tirs ennemis, et rejoint la Easy Company qui commençait à nettoyer les premières habitations. Les Américains firent environ 70 prisonniers allemands. La Easy captura la ville de Foy après un violent combat, mais à quel prix! Les faiblesses de commandements de Dike coûtèrent bien des vies. La E-compagnie lui fut immédiatement retirée et il rejoignit le "Assistant Regimental S-3".


La patrouille

La Easy Company entre dans la ville Alsacienne d'Haguenau, au nord de Strasbourg et à proximité de la frontière allemande. La Easy reçoit l'ordre d'envoyer une patrouille au-delà de la rivière traversant la ville dans le but de capturer des ennemis et de les faire parler. Le Lieutenant Jones, tout juste débarqué de West Point (il termine ses études et devient officier le 6 juin 1944, le jour où la Easy est parachutée en Normandie), se porte volontaire pour mener cette mission. Le Lt Winters, sachant que Jones n'a pas d'expérience au combat, ne le laisse pas commander la patrouille. En revanche, il lui laisse la possibilité de participer en tant qu'observateur. Le meneur de la patrouille est John Martin.
A la fin de cette patrouille et après un court combat entre les Américains etles Allemands, les membres de la Easy laissèrent seul sur la rive un soldat
allemand à l'agonie, blessé par la grenade lancée par Eugene Jackson, et qui criait de toutes ses forces, déchiré par la douleur. David Webster pense alors à traverser la rivière, rejoindre l'autre rive et achever au couteau le blessé allemand mais il n'y va pas pour deux raisons : il y avait à ce moment un barrage de tirs de mortiers du côté Est de la rive et il était possible que les Allemands aient utilisé un de leurs hommes pour laisser s'approcher les soldats américains dans le but de les abattre au moment propice. Les Américains décidèrent de lancer des grenades pour tuer le soldat allemand agonisant.
Bien que réussie, la mission coute la vie à un autre parachutiste, le Pvt Eugene E. Jackson (ASN : 13011296) : il lança une grenade dans une habitation allemand afin de la sécuriser mais elle n'explosa pas. Au moment où il pénétra dans la maison pour faire prisonniers d'éventuels survivants, la grenade lui explosa au visage.
En réponse à cette perte, Dick Richard Winters décide d'ignorer les ordres du Colonel Sink visant à organiser une seconde patrouille du même type la nuit suivante. Il écrit alors un faux rapport où il écrit que la seconde patrouille n'a pas réussie à capturer d'allemands. Sink, trompé par le rapport imaginé par Winters, abandonne l'idée de créer d'autres patrouilles du même type. Cette seconde patrouille, qui devait être lancée 25 heures après la première, avait été planifiée par le Colonel Sink. Il avait été normalement prévu qu'elle devait se dérouler à un autre endroit que la première, afin d'éviter toute embuscade ennemie. Richard Winters, en refusant le départ de la seconde patrouille, sauva certainement la vie de plusieurs soldats américains.


Le camp de Landsberg

Les membres de la Easy sont donc envoyés dans un village près de Landsberg. Arrivée dans le village, la Easy Company s'installe dans les maisons et organise immédiatement des patrouilles afin de sécuriser la zone. Quelques temps plus tard, une de ces patrouilles, composée de George Luz, Denver Randleman, Frank Perconte et la recrue O'Keefe, rencontre une chose dont nul n'avait alors jamais imaginé l'existence. Frank Perconte rentre aussitôt au village prévenir ses supérieurs et notamment le Lt. Winters. La patrouille venait de découvrir un camp de travail nazi. Les gardes allemands avaient quitté le camp quelques heures avant l'arrivée des américains dans le village.
Un habitant allemand avait donc sûrement prévenu les gardiens, ce qui prouve que les citoyens connaissaient l'existence des camps de travail.


La réaction américaine

Le colonel Sink visite le camp dés sa découverte. Il en a informé le généralTaylor, Commandant la 101st Airborne Division américaine. Les prisonniers
durent être renvoyé dans le camp afin de contrôler leur nutrition pendant un certain temps avant de les relacher. Le soldat Liebgott de la Easy Company, un juif américain parlant allemand, a été chargé de traduire les communications entre les anciens prisonniers et les soldats américains. Le camp de travail pour les femmes se trouvait juste de l'autre côté du village. Le lendemain, les soldats américains, choqués par cette découverte, encerclent le village allemand de Lansberg et tous les civils de 14 à 70 ans sont chargés de nettoyer le camp et d'enterrer les cadavres. Quelques jours plus tard, la Easy est transférée vers la Bavière au Sud de l'Allemagne afin de combattre les derniers soldats allemands restant et de capturer le Nid d'Aigle d'Hitler à Berchtesgaden, au sommet de la montagne du Kehlstein.


Berchtesgaden

Histoire de la Easy Band_of_brothers_episode_10

Les routes pour atteindre le Nid d'Aigle sont bloquées par des obstacles mis en place par les derniers fidèles d'Hitler et les membres de la E-Company
s'occupent de les dégager. Le 3ème Bataillon du 506ème régiment arrive dans la ville de Berchtesgaden par une autre route que celle empruntée par la Easy et se retrouve sous le feu de deux canons de 88 mm allemands situés sur leur flanc droit. Des soldats de la Compagnie H attaquent alors les servants allemands des canons.
Mais la Easy ne fut pas la première à entrer dans Berchtesgaden et dans le complexe du Berghof. Un Bataillon de la 3ème Division d'Infanterie américaine est arrivé dans Berchtesgaden suivi par la deuxième Division Blindée Française (la célèbre "2ème D.B." du général Leclerc) suivie ensuite par le premier Bataillon du 506ème dirigé par la Compagnie C. Les soldats Français, sous les ordres du général Leclerc, sont les premiers à pénétrer dans le Nid d'Aigle d'Hitler, suivis par la Compagnie C et des membres du 321st GFA Battalion.


La fin de la guerre

Chaque soldat américain durant la guerre obtenait des points qui permettaient, arrivé à un certain nombre, de rentrer au pays. On "gagnait" ces points en étant blessé au combat ou tout simplement en fonction du temps passé sur le front. Même si la guerre en Europe était terminée (le jour VE -Victory in Europe - a été proclamé par les Alliés après la reddition de l'armée allemande au début mai 1945), elle continuait dans le Pacifique pour les Américains et Winters a mis en place un système d'entraînement pour ses hommes au cas où la Easy serait envoyée combattre les soldats Japonais.
Les hommes de la Easy, entourés par le magnifique paysage des Alpes Autrichiennes, jouent au base-ball lorsque Winters leur annonce la reddition sans condition des Japonais dans le Pacifique. Pour les Américains, pour ces hommes qui étaient restés plus d'un an au contact de la guerre, loin de chez eux, la guerre touchait vraiment à sa fin et la vie pouvait reprendre là où elle s'était arrêtée en 1941.
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